Le blog de Elisabeth de Hautségur

Qui trop embrasse, mal étreint! Eric Verhaege souhaite rédiger un nouvel ouvrage mais je n'arrive plus à suivre ses propos. Nous serions sur le point d'avoir un modèle de surveillance à la chinoise : sait-il exactement de quoi il parle? A-t-il été dans ce pays? Même dans cette hypothèse, son statut d'étranger aurait limité l'observation.

J'ai moi-même vécu sous des dictatures, notamment au Togo et en Egypte. Nous devions faire attention à tous nos propos! J'ai un souvenir pittoresque dans un champ communautaire où nous ramassions la récolte avec nos élèves, Véronique et moi! Véronique était devant et j'eus envie de la taquiner, lançant un slogan calqué sur celui de l'animation populaire imposée à nos élèves : " Véronique, toujours? " " En avant " répondirent mes élèves habituées à " Dapaong, toujours? " ou " Eyadema toujours? Là, la réponse était " au pouvoir ". Nous nous sommes regardé toutes bouleversées, puis nos élèves nous ont rassurées  : elles nous aimaient beaucoup et nul ne saurait que j'avais commis un péché politique sans le vouloir. Entre nous, le lecteur comprendra que mes élèves ont entendu aussi une leçon que je n'avais pas à leur donner. Etait-ce un bien ou un mal? Je ne l'avais pas prémédité. Plus tard, je fus en contact avec des étudiants togolais et j'appris que le vote blanc pouvait conduire en prison...

En Egypte, j'étais tout le temps suivie sans discrétion. Je savais que si je ne me mêlais pas de politique, il ne m'arriverait rien. Il en était de même au Togo.

J'ai mauvais esprit car pour poster des vidéos-conférences, il faut de l'argent : ainsi Eric Verhaege, homme pourtant sympathique, se fait de l'argent sur le dos d'internautes angoissés, épuisés, désespérés peut-être, et ceci me choque! Je suis une éternelle candide qui ne sut que travailler en étant sous-payée là où il était possible d'améliorer les conditions de vie d'une population donnée. Oui, je préfère la révolte de Maurice Clavel qui avait aussi ses défauts mais qui a toujours agi selon ses convictions, en prenant souvent des risques. Nous n'aurons pas une dictature à la chinoise parce que nous ne sommes pas chinois! A la française? Par certains côtés, c'est déjà commencé! Cultivons notre jardin comme disait Voltaire qui avait la chance d'en avoir un!

Le bruit ne fait pas de bien. Le bien ne fait pas de bruit.

Allongée sur mon lit, un oreiller pour comprimer l'ulcère qui semble avoir élu domicile en haut de mon côlon gauche, je relis les borborygmes de Maurice Clavel. J'aime sa quête de sens, sa course en tous sens, le chaos primordial qu'il rend plus chaotique encore, l'expression d'Alberto Moravia qu'il nous transmet comme un parchemin précieux ou comme une sorte de Saint Graal " société excrémentielle " : produire, consommer, jeter ( et ceci datait d'avant l'obsolescence programmée des biens manufacturés ). Mon Dieu, mais où allons-nous? Au-dessus de mon ordinateur, le mur est tapissé de photographies du désert prises par moi et parfois par Alain Sèbe qui était chéri, jadis, dans les librairies Avicenne aux alentours de l'université de Jussieu, à quelques pas de L'Institut du Monde Arabe. Des femmes touarègues libres de divorcer en emportant leur tente et leur dernier enfant sirotent du thé. Elles aiment chanter et Charles de Foucauld les a beaucoup écoutées pour rédiger son dictionnaire de la langue touarègue en phonétique ( alphabet romain ), avec des croquis pour illustrer la scène, puis la traduction en français. J'eus l'immense chance d'aller à Tamanrasset avant l'existence de routes goudronnées, et, ô horreur, d'un aéroport. Nous y étions en juillet 1979, arrivant d'Agadès après dix jours hors pistes dans un camion où le rien se fit le tout pour moi en mon coeur dilaté de joie.

Tamanrasset hébergeait des militaires, des employés de compagnies pétrolières, des familles anciennes se souvenant de Charles de Foucauld connu par leurs ancêtres. J'étais très jeune et lorsque nous nous allongeâmes pour dormir, ne sachant où être en sécurité, je mis mon duvet à côté d'une rangée de roses. Il n'en sortit point de petit prince, mais une main qui me pelota toute la nuit, main d'un musulman me demandant  pardon le lendemain quand il me vit fatigué. Je m'étais trouvée candide a posteriori sans pour autant avoir désiré ce passager clandestin en manque de femme sans doute.

Nous n'avions rien, ni nourriture, ni eau en quantité suffisante, mais nous étions heureux. Nous montâmes à pied à L'Assekrem sans guide évidemment ( Ce pauvre Eric-Emmanuel Schmitt avait un guide au sein d'un voyage organisé tandis que notre voyage était totalement désorganisé ). Au sommet, nous n'avions ni eau ni nourriture! Les cieux veillaient sur nous, un orage récent ayant laissé des flaques dans les rochers. Nous étions loin de la société excrémentielle, et savions dans quelle flaque nous laver et dans quelle flaque boire. Je ne demande  rien d'autre que cette jouissance dans le rien, celle que chercha sans doute Maurice Clavel sans avoir l'immense chance de connaitre le désert.

Mon Dieu, je ne demande rien d'autre et il semblerait que Lucifer ricane des délires des internautes sur la marque de la bête ( l'idée d'une puce électronique injectée par le vaccin avec un passeport vaccinal informatique alternant les zéros et les six, afin de nous conduire à songer au chiffre 666 de L'Apocalypse )! Lucifer a raison de ricaner car cette interprétation d'un des textes de La Bible n'a aucun sens : elle a quelque chose d'excrémentiel et je la vomis! Laissez-moi vivre et cessez de délirer, internautes décérébrés. Il m'est possible de retrouver mon désert partout, notamment aux alentours de Jussieu où j'ai acquis divers manuels d'arabe égyptien, des ouvrages de soufis, où j'ai rêvé avec l'exploratrice Isabelle Eberhardt femme d'origine russe se déguisant en étudiant  ( taleb ) religieux, membre d'une confrérie soufie, cavalant dans tous les sens dans le désert, calligraphiant avec talent, rédigeant romans et souvenirs, femme sensuelle ayant beaucoup aimé. Le meilleur ouvrage la concernant est " Journaliers et lettres " d'Isabelle Eberhardt collection poche Babel.

L'automate me salue avec une amabilité quelque peu ridicule : il n'en est pas conscient, il n'EST pas, et s'il devient dangereux, retournera au Néant où il gît déjà. Il cueille mes mots, mes erreurs et mes cocasseries. Un verbe employé par Ophélie avait une saveur telle que je l'ai emprunté sans vérifier son étymologie dont je parle dans mes commentaires. Ophélie connaissait certainement cette étymologie grecque et cet art de vanter l'usage musical de la langue  entre deux ut , l'un étant sans doute l'orifice vaginal et l'autre le clitoris. Que les fines bouches ne soient pas choquées : j'aime la précision et j'ai utilisé le verbe gamahucher pour m'amuser! Honni soit qui mal y pense!

Et voici qu'un esprit satanique me pousse à recopier un extrait d'un roman de gare de Maurice Clavel : " Ce devait être plus qu'une velléité puérile, car je pensais à l'amour comme une dernière fois avec un coeur déchiré... Je me souvenais même, détail risible, de cette nuit avec une pauvre starlette : elle avait eu un long cri, puis un grand silence; ses yeux larges commençaient à me retrouver. Elle m'a dit, osant à peine, d'un petit souffle : - Tu sais ce que j'aime en toi?

              - Dis-moi.

              - Ta nostalgie...

S'il vous plaît! Je crus pouffer, puis je me suis repenti. C'était vrai : j'ai pris sa main et nous avons été tristes...

Maquereau! Maquereau de l'âme! Poète à filles, plus vil qu'un coq de village, truqueur et cuisinier du sacré ! "

J'adore cet humour décapant que j'offre aux fines bouches refusant de gamahucher car il me faut aussi me repentir d'avoir cru que ce verbe désignait l'étreinte par pénétration entre un homme et une femme. La vie est faite de facéties et je ris de moi. Passant sur le blog de Marianne, je vis avec un vif intérêt un article de Gaëlle et Honorine et j'y laissai quelques mots peut-être déroutants! Ils sont pourtant en rapport avec le sujet ( maquerelle de l'amour ). Une de mes amies ayant vécu un viol sordide dans un local fermé ne pouvait plus dormir. L'horreur de la situation la conduisait à hurler, soit qu'elle revécut les pénétrations de l'organe de taille plus qu'honorable, soit qu'elle revécut l'angoisse de rester enfermée et d'être tuée! Je me fis alors thérapeute ( à chacun ses impostures ) tentant une séance de gestalt thérapie. J'avais pour oreiller des bouts de mousse et je sentis que mon amie avait besoin d'un couteau : je le lui fournis mais je dois avouer qu'il n'était pas très efficace : il en résulta des tranches consciencieuses jouissives pour la femme agressée qui ayant achevé son forfait, m'invita au restaurant et commanda en dessert une banana split. Je laisse le lecteur deviner pourquoi mais ce souvenir me revint en écho d'une souffrance de Gaëlle... Comment mon amie est-elle sortie du cagibis où elle était avec son agresseur? Là, je confesse la vérité et ne vous livre pas un roman de gare :  en invitant son agresseur à boire une bière! C'est le plus rigolo de l'histoire! Elle n'eut même pas de quoi commander une boisson pour elle-même.

Passons à la belle aux yeux verts : je ne sais quels fantasmes elle cultivait mais elle fut très heureuse que je l'ai rêvée avec un pénis. Aussi ce pubis bien gonflé me rappela-t-il Véronique!

Entre nous les maquereaux du sacré sont légion et n'ont pas tous autant de talent. Autre roman de gare néanmoins couronné d'un prix littéraire : il y eut un soir, il y eut un matin, et Maurice Clavel coucha avec la femme d'un ami. Dans l'émotion de ce péché capital, il se rendit en Terre Sainte selon l'expression consacrée des maquereaux du sacré pour y tourner un film mais n'y séjourna pas. Le film ne vit pas le jour mais un fils naquît et disparut de la vie de son père confus, compatissant, et d'autant plus confus que son couple d'amis lui envoyait des cartes postales durant sa maladie. Non, il ne s'en confessa pas : il n'en avait nul remord. L'instant stoppa le temps et se dilata à l'infini tandis que l'enfant fut conçu aux alentours de Noël. Le père vit souvent son fils, semble-t-il : au moins celui-ci n'était pas néant, car en ce temps-là, les philosophes proclamaient la mort de l'homme après avoir affirmé celle de Dieu. Le tocsin sonne à l'unisson : De profundis! Diable! Serait-ce un retour du refoulé?  Je rappelle au lecteur qui est en droit de se demander où je veux en venir que la mort de Lucifer n'a pas été proclamée. Gardons humblement la question ( non celle de l'Inquisition ) mais de la mise à mort de Lucifer d'ailleurs décrite en allégories dans L'Apocalypse et souhaitons nous des jours meilleurs.

                                                                         Votre maquerelle du sacré!

Au fil de la plume, au fil du souffle tant travaillé en chant lyrique, comment oser aller aux frontières de l'inconnaissable? Mes lecteurs ignorent peut-être qui est Karl Rahner. Il fut théologien et dans les limites que toute traduction impose à un propos, j'ai écouté l'une de ses conférences. L'ai-je comprise? Non, bien sûr, mais j'ai entendu une musique à thème sur " Nuage d'Inconnaissance " ouvrage d'un mystique dont nous ignorons le nom. J'aimais voir ce théologien reculer de seconde en seconde contre la tentation d'une prise de dieu réduit à une boite de concepts ou outils pour intellectuels qui se prennent au sérieux.

Maurice Clavel rejetait lui-aussi la boite de concepts, les équations trop faciles. Non, Dieu ne se réduit pas en équations. N'oublions pas la sagesse hébraïque : on ne parle pas de Dieu, on parle à Dieu ( qu'il existe ou non : ceci est admis dans le judaïsme ). Marianne avait remis en ligne sur son blog le petit film de 1971 " Le soulèvement de la vie " qu'avait proposé Maurice Clavel pour une émission intitulée " A Armes Egales ". Il avait été censuré de quelques mots par la télévision au sujet de la résistance mais la version actuelle est l'originale. Le film est brouillon : on saute du maquis de Chartres, à une gerbe déposée sur des tombes de résistants ( passage censuré ) en attaquant aussi le CNPF ( nul ne connait l'issue de cette action sociale et si elle fut efficace ). Le court-métrage date de 1971 et il faut bien dire qu'en ces années, la vague de mai 68 n'avait pas cessé, tressaillant en sac et ressac. Maurice Clavel eut l'intuition que toute cette jeunesse qui reconstruisait le monde ( "d'où tu parles, Camarade? ") avait une soif d'Absolu qu'elle ne parvenait pas à exprimer. Il n'y avait plus de but dans la vie : " et quand on n'y croit plus, et quand on n'y croit plus ".... Produire dans des conditions terribles pour n'avoir le droit que de consommer le strict minimum devant l'optimisme béat de la publicité? L'être humain n'est pas fait pour cela. Jadis, il était artisan ou agriculteur. Jadis, il nouait des liens avec sa famille, avec ses voisins. Jadis, les bistrots étaient pleins, les maisons de passe aussi, mais sans masque ni QR code.

Ne trouvez-vous pas que ce court-métrage mêlant tous les thèmes est plein de vie? Et quand on n'y croit plus, et quand on n'y croit plus, on s'en va. " On n'était déjà plus personne " ( L'auteur a fait plusieurs tentatives de suicide  mais les rata par instinct de survie ). Maurice Clavel nous clame : " nous ne nous aimons pas ". Il enseignait la philosophie au lycée y compris durant ses cinq années de maladie grave. Il parle pour ses élèves, pour ses étudiants, pour ses enfants ( je crois qu'il en eut trois dont un hors mariage d'après " Ce que je crois " ). Qu'importe ce malaise qui conduit un passant à s'effondrer sur des marches " nous avons tant à faire " dit ironiquement Maurice Clavel!  Tant à faire qu'il est impossible de tenter de nous approcher de celui qui vient de s'effondrer? Vraiment? Oui, je sais qu'il faut un document de la police pour nous excuser d'un retard professionnel si nous avons un employeur idiot, mais il y a plus grave, ce malheureux nous emmerde et nous apprenons à ne pas le voir. Il arrive que nous ayons un geste humain mais avec cette sensation d'être dérangé comme si cette souffrance indécente ne pouvait être urgente. Et c'est ainsi que jadis, de braves gens fermèrent les yeux sur l'imposition de l'étoile jaune.

Il est bon de pouvoir s'arrêter. Jadis, j'ai écrit un article " Sous le pont d'Howrah " - pont de Calcutta, où je découvris parmi les tentes en toile de jute, celle d'enfants dont la fille aînée à peine pubère me proposa son corps. Je crois avoir couvert cette nudité dont elle souffrait puisqu'elle était obligée de la vendre et lui avoir proposé un autre moyen de gagner sa vie. Je ne sais plus ce que j'ai écrit, mais cette enfant devait nourrir toute sa famille. Devais-je passer mon chemin?

Je n'ai pas encore relu " Critique de la raison pure " de Kant qui accompagna Maurice Clavel rue d'Ulm au point qu'il devint apte à repérer les contresens de traduction sans connaitre un mot d'allemand.

En attendant, je continue ma route en aimant, en vivant, en frôlant le nuage d'inconnaissance, en gamahuchant moins souvent que jadis, mon conjoint étant décédé ainsi que mon vibro. Il semblerait que le matos se soit amélioré mais il me faut l'utiliser en bonne compagnie....

- Maman, ils vont la rendre obligatoire cette putain de vaccination et leur putain de passe sanitaire est un moyen pour obtenir des informations sur la santé des gens sans leur consentement!

- Aurais-tu la candeur de croire que ton dossier médical n'était pas partagé ad nauseam?

- J'ai déjà utilisé votre argument pour calmer divers angoissés chroniques! Il y a longtemps que nous sommes fliqués mais mon dossier est essentiellement enquiquinant! Presque aucune maladie vénérienne!

- Tu en as attrapé une? Tu me l'avais pas dit! Cachotière! La passe en valait-elle la chandelle - si je puis dire?

- Absolument. Ce doit être une chandelle diplomatique et j'en ai informé l'auteur en lui disant de faire une vérification pour lui-même.

- Etait-il le vrai coupable?

- Il l'a nié ( ces messieurs sont parfois un peu candides ) mais mon calcul de probabilités était sûr. J'ai eu des papilloma virus qui donnent un cancer du col, lequel fut traité par rayons laser tandis que je chantais des vocalises! Le gynéco en fut si ému que sa chandelle se leva. Pudeur ou morale, je ne sais : il ne me l'enfonça pas!

- En somme, il devient prudent de n'utiliser que des vibros avec un fil électrique!

- Ou des chandelles encapuchonnées de latex, ce qui ne se passait pas avec le diplomate dont j'acceptais qu'il me donne l'enceinte selon l'expression de mes élèves togolaises.

- Il était donc vraiment bel homme et tu l'aimais profondément.

- Vous le savez bien : je vous en ai dit quelques mots lorsque vous avez passé un week-end chez moi sous les toits chez Le Marquis de Carabas.

- Le gynéco était-il un bel homme?

- Un très bel homme intelligent dont j'aurais accepté la chandelle : en quelque sorte, ce fut une passe sanitaire loupée!

 ( éclat de rire de ma mère )

- Quand je pense que ton expression " je vais faire une passe " quand tu allais travailler la nuit à l'hôpital, comme ton invention du certificat de dépucelage t'ont été volées, je crois que tu devrais protéger ta fantaisie littéraire par quelques brevets!

- Ce point juridique est peut-être de la compétence de votre époux!

                       - Non, mais il me faut peut-être le travailler pour que tu cesses de te faire spolier!

                       - Papa, mes fantaisies littéraires non publiées sont-elles brevetables? Il y a un vice de forme au sein de ces formes de vices!

- Jacques, elle a raison dans son monde terrestre! Vous devenez un peu illuminé dans les sphères célestes!

- Marguerite, je vous en prie : ne dites pas cela sur internet! Tout le monde va le savoir! Il est vrai que je suis un peu candide mais moins que vous ne le croyez. Ma chandelle mesure vingt trois centimètres!

- Mais, Jacques, vous n'avez pas la peau ébène qui, habituellement, correspond à cette mesure selon les dires de Véronique.

- Marguerite, vous avez dit à votre fille que votre vagin pouvait prendre toutes les formes en vertu de pouvoirs acquis dans les sphères célestes avec un corps glorieux : il faut bien que je m'adapte pour honorer le devoir conjugal selon le pacte du 11 août 1949!

- Chiche! Venez me rejoindre et osons une première union devant notre fille qui doit se faire arbitre, avocate, pseudo-écrivaine!

( Triple éclats de rire )

                    C'EST QUOI CE BORDEL? NOUS NE SOMMES PAS EN ENFER : RESPECTEZ LA BIENSEANCE! ( Lucifer et Lucie Fer ).

- C'est bizarre : il est plus moralisateur que Dieu, tous les papes, sans compter les higoumènes peules qui célèbrent en Ethiopie - Dieu soit Loué!

- Marguerite, nous nous sommes trompés de choix dans les sphères célestes! Relisons Dante!

- Jacques, vous n'avez jamais lu " La Divine Comédie " et moi non plus : maintenant, c'est trop tard! Sans doute avons-nous eu tort : nous aurions pu remplir les salons mondains de citations croustillantes!

- Et pourquoi pas les bordels, Maman?

- Chut! Le dragon est dans des rugissements ineffables!  " Rideau "! A la prochaine!