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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 13:52

Véronique, la belle à la crinière flamboyante aux yeux dorés s'ouvrant sur le vert, au regard sensuel, à la bouche attirante, portant la tête haute dans l'espoir de lutter contre je ne sais quelle infériorité qu'elle s'imagine avoir est normande. Véronique, ma chérie, il faut que tu connaisses Ophélie : un petit voyage astral compliquant les choses, le plus simple est d'aller voir ses amies. Joséphine et Marianne visitent Le Périgord où je suis allée avec des cousins, jadis. Gaëlle et Honorine ne sont pas en vacances.  Véronique, ma chérie, tu as brisé mon coeur, le jour où tu arrêtas tes études supérieures sous le prétexte que les étudiants n'étaient pas de ton milieu! Diable, le milieu serait-il quelque marais entre les extrêmes comme ceci se dit en politique? Un bon marigot digne de nos baignades, nues, jadis au Togo? Tu l'as bien franchi, ton marigot? Et à Mopti, ma chérie, tu m'as obéie au lieu de me dire merde, ayant les mêmes règles de politesse que moi! Oui, dans ma candeur désopilante, alors que nous étions au bord du fleuve Niger où les femmes faisaient la lessive, j'ai demandé à l'une d'elles de l'eau à boire! Tu ne m'as pas dit que je déconnais!!! Une malienne vint vers nous en souriant avec une grande calebasse pleine d'eau du Niger, et après t'avoir regardée, les yeux pétillants de rire, j'ai avalé environ la moitié de la calebasse avant de te la passer, et tu bus, tremblant de peur tandis que je riais! Les esprits du fleuve t'ont punie et tu eus une dysenterie, alors que je n'eus aucun signe clinique d'attaque de ces esprits. Montent du fleuve leurs voix : " Elisabeth, tu pris un fou rire en lisant le roman avec un piano, du miel, et de la crème fouettée de la revue porno découverte dans une maison de Mopti. Il est temps que Véronique explique son malaise devant ton fou rire aux amies d'Ophélie ". Véronique, tu pourrais retrouver Joséphine et Marianne dans Le Périgord : les esprits du fleuve te guideront. J'ai soixante sept ans, tu en as soixante six : Joséphine va t'épater et ce qu'elle n'eut pas le temps de faire avec Ophélie, tu l'apprendras avec Marianne et elle. Je te mets au défi parce que je doute que tu aies autant d'interdits que pour les études, et puis, tu me dois cela : je t'avais trouvé un DESS ( troisième cycle opérationnel spécialisé pour sortir de ta maîtrise de sociologie bricolée après ta licence de grec! La sociologie est un plan pourri! Véronique, ma chérie, le pire, c'est de s'effondrer en travaillant la nuit pour financer ses études, portant les drames d'une famille, maigrissant en mangeant de dix kilos! Tu t'en souviens, ma chérie? Tu as eu peur de mon état squelettique mais comme toi, la tête haute, j'ai récupéré un emploi dans un ministère, avec une thèse sur deux inachevée comme la symphonie ). Toi, tu gardais Clochette une quasi centenaire, et je courais dans les couloirs d'hôpitaux : nous étions toutes les deux étudiantes et salariées! Clochette est morte et tu as arrêté là la garde des vieux : je te comprends, ma chérie! Tu t'es passée de ton DESS et ils vont te foutre bientôt à la retraite. Ca leur prend comme une envie de pisser sans avertissement! Alors, pissons mes frères, pissons mes soeurs, pissons esprits du fleuve porteurs d'un message pour mes amies du presbytère, message que je leur glisse puisqu'elles habitent en Normandie, un nom de village proche de la ferme de tes parents : Gavray. Ton frère y a une exploitation agricole et vous avez gardé contact! Je ne sais où en sont tes parents mais nous avions fait la fête pour tes trente ans chez eux, et je devins " le petit bouçon " pour ton père! Le déjeuner était arrosé, et ton père qui n'avaient plus de dents et allaient en avoir des neuves me donna une assiette en zozotant " les sioux du Mississipi "!!! L'oeil allumé comme si je le draguais, j'ai répété en zozotant la phrase! J'étais pompette et les trente ans s'achevèrent en zozotant, tandis que nous cherchions le " bouçon " du champagne, et sans doute parce que je ne suis pas très grande, je fus baptisée au champagne et au calva : " le petit bouçon "! J'avais fait le cirque sur le tracteur de ton père qui en était ravi! Les esprits du fleuve établissent le lien avec quatre amies d'Ophélie et, toi, Véronique, tu seras leur amie ou plus si affinité ce qui me paraît plus que probable!

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23 septembre 2021 4 23 /09 /septembre /2021 19:31

Bouleversant et poignant. Maurice Clavel a connu Le Cardinal Daniélou dont la mort a suscité moult articles infâmes sans doute accessibles sur internet. Je me souviens de cette histoire qui ne me choqua nullement, où je vis même la beauté d'une relation de soutien à une femme qu'elle soit ou non incarnée dans le charnel. Voici ce qu'écrit Maurice Clavel dans " Dieu est Dieu, nom de Dieu " édition Grasset :  " je passai un été troublé par la mort d'un homme qui m'avait donné son amitié, et que mon amitié abandonna : Daniélou... Son cas se présentait mal aux hommes. Certes, dans la mesure où il avait toujours défendu la seule Foi, l'immoralité présumée de sa mort n'importait guère, et le déchaînement des chrétiens liquidateurs de " tabous " me révolta... Mais il avait aussi défendu la morale, notamment devant moi, au cours d'une série de conférences contradictoires, et je confesse que je commençai par flétrir son éventuelle double vie avant de songer à ses souffrances... Et puis un souvenir indifférent me revint, qui me donna une déchirante hypothèse. Ces conférences étaient évidemment fraternelles et nous plaisaient. Après en avoir donné trois deux ans plus tôt, nous avions accepté du meilleur coeur une quatrième, à Liège, et je m'en étais remis à lui pour l'organisation et les dates. Or, plus jamais, je n'en entendis parler. Je n'osai le relancer. Bientôt il m'écrivit, sur le charnel de mes romans quelques lignes profondes mais qui n'appelaient pas de réponse... Puis il mourut, comme on sait, ou plutôt comme on ne sait pas... Mais certains faisaient remonter son lien humain - pur ou impur, en tout cas unique - à environ un an et demi ou deux ans, je crus comprendre la raison de son grand silence : il aurait renoncé de prêcher la morale sur les estrades, sans pouvoir en dire la cause, à moi comparse. Il aurait renoncé à entrer en hypocrisie. J'imaginai sa solitude en secret - ou en cette lutte - et la douleur m'envahit. Alors je voulus écrire un livre, non tant à la défense de sa gloire mondaine qu'à la gloire de son esprit et de son âme, et à l'illustration de ce mystère insondable qu'est l'instant singulier de notre mort à tous : un cri chrétien, si possible au moins un, entre les deux camps acharnés par politique à son " innocence " ou à sa " culpabilité ", si indifférentes à La Grâce... On savait pourtant qu'il aimait Dieu. Mais en politique, il ne supportait guère la Gauche : sûr moyen de n'avoir pour  soi presque personne... Je voulais donc partir de lui et parler de Dieu. Partir de ce fait divers " scabreux " pour le creuser jusqu'en son coeur vers le Mystère- car enfin nous mourrons, producteurs ou non, mes frères! - inonder de lumière infinie et gratuite les points de suspension d'un rapport de police. Montrer à l'oeuvre, au lieu de la dire, la subversion des valeurs humaines par L'Evangile. Bloy ou Bernanos l'eussent fait. Je n'en avais pas le génie " pages 98 à 100.

Le projet de ce livre fut entrevu avant même que Maurice Clavel n'ait pensé la première phrase de son écrit et une campagne de calomnie intégriste se déchaîna contre lui et surtout contre Daniélou. Se sentant dépassé, Maurice Clavel rédigea son " Ce que je crois " dont j'ai beaucoup parlé dans d'autres articles. Je vous partage ces lignes splendides de son deuxième ouvrage le plus connu sur lesquelles, je suis tombée grâce à la chute de mon marque page sur le sol! Dieu est Dieu, nom de Dieu : Il n'est pas moraliste! Son plus grand péché est de tout dépasser par Le Don Total de son Etre qui est Amour Gratuit ( d'où le mot " agapè " en grec ). Nous ne pouvons pas comprendre cette gratuité mais il n'y a rien d'autre. Si chacun d'entre nous se découvre aimé tel qu'il est, il aura sans doute le désir d'aimer les autres tels qu'ils sont. Il n'y a pas d'autre message que la dilatation du coeur à l'infini, et ceci peut s'incarner dans le lien charnel même si ceci ne se fait pas chez un cardinal, mais nul ne sait s'il connut ou non l'orgasme. L'orgasme mystique lui étant autorisé, gardons les deux hypothèses, et je remercie Maurice Clavel pour ces lignes sublimes.

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22 septembre 2021 3 22 /09 /septembre /2021 19:56

La réponse d'Eugénie me laisse sans voix. Elle est d'une ignorance désarmante, et je crois qu'elle doit être pucelle! Mais pourquoi diable, a-t-elle épousé un séminariste? Je suppose qu'elle ne s'est jamais masturbée ni n'a testé de godemichés! Elle semble ignorer tout des pratiques de léchage mutuels : je ne savais pas qu'il existait une telle ignorance de la vie.

Pour la sodomie, elle n'y a jamais pensé, je suppose. Sait-elle que cette pratique existe? Je ne crois pas! 

Faudrait-il lui envoyer des informations sur le koyo de notre chère higoumène peule? Eugénie est incapable de trouver la thèse que j'ai dénichée sur le site de L'ORSTOM. Elle ne sait pas vraiment utilisé internet!

L'heure est aux condoléances, et au goupillon avec une infusion de koyo!!!

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21 septembre 2021 2 21 /09 /septembre /2021 03:03

Comment rendre sa jouvence à une pauvre femme qui, peut-être, est pucelle, ou alors qui n'a sans doute rien vécu? Mariée peu de temps contre l'avis de sa mère ( avait-elle besoin de l'autorisation de sa mère pour un mariage civil avec un ancien séminariste dont elle se méfiait? La pauvre femme parle encore de sa mère comme si elle était une enfant non sortie des jupes maternelles, et de sa nourrice noire qui ne lui a pas donné le sein, je crois, mais aurait pris soin d'elle durant les deux ou trois premiers mois de sa vie ), Eugénie a des défauts de fille unique atteinte de troubles psychiques où se mêlent mythomanie, et désastre sexuel. Elle aurait aimé un certain Régis, mais sait-elle ce qu'aimer veut dire, avant d'épouser son séminariste - un plan pourri que je ne croyais pas possible. Régis n'aurait pas été le mari adéquat pour la mère d'Eugénie mais ciel, quelle est cette marâtre qui emmerde sa fille à ce point ou quelle est cette fille qui se laisse castrer par sa mère à ce point? Régis aurait peut-être été plus âgé qu'elle mais même cela est absurde : les hommes d'âge mûr ont leurs charmes! La marâtre avait peut être raison de freiner sa fille en face de tout engagement car je crois qu'elle était totalement immature.

Le séminariste vient des îles et pratique sans doute divers rites! Eugénie s'est mariée civilement avec lui. Je suppose qu'il ne croyait pas au mariage religieux et cette pauvre Eugénie ne croit à rien sans même avoir développé un imaginaire pittoresque inspiré des grands mythes ou des grandes religions, ou d'un mélange exotique des produits accessibles sur ce marché au rayon ésotérique des librairies, mais Eugénie ne lit pas, il est vrai. Elle pratique une prière magique en récitant le chapelet, la vierge étant sa représentation de sa pauvre mère : ciel! Une mère que l'on prend pour une vierge, c'est mal barré! Qui était la mère d'Eugénie? Les boulons du cerveau ont sauté sur la fin de sa vie, mais ce fut tout à la fin. Eugénie fut mariée au maximum dix ans avec son séminariste dont je ne sais s'il était violent ou s'il lui posait un autre problème. Régis était resté dans sa vie mais le fruit n'était pas consommé : il va de soi que je pensais qu'elle inventait ces fariboles tant c'est absurde! Le séminariste dont elle a divorcé porte le prénom " d'ex ", statut de l'unique homme avec qui elle tenta le kamasutra mais ces choses-là ne s'apprennent ni au séminaire ni chez une marâtre vierge!!!

Eugénie incapable de vivre seule, habita avec Régis dix ans environ, en frère et soeur! Evidemment, je ne croyais pas un mot de cette histoire de fous! Las, tout a une explication : il était atteint d'une pathologie cancéreuse ou autre, sans doute inapte à toute relation sexuelle. Eugénie ( pardon si vous avez envie de pleurer mais tout peut être faux dans ses propos ) se serait consacrée à le soigner, arrêtant son activité professionnelle durant dix ans, et Mon Dieu ( ou Mon cher Lucifer ) lui aurait demandé de la salarier pour cette misérable aide : ??? Cas non répertorié dans mon expérience de l'humanité auparavant! Régis n'aurait pas pu le faire ( et les charges, Eugénie? Et les soins par amitié, Eugénie??? ). Régis mourut et ce ne semble pas avoir été une surprise, puis Eugénie reprit contact avec le séminariste " ex " qui serait peut-être remarié mais quelle importance cela a-t-il? 

Eugénie n'a jamais rencontré de prostitué homme ( je crois qu'elle est de ce bord mais je crois surtout qu'elle n'a rien vécu ). Son visage est ridé par excès d'exposition au soleil, ses cheveux d'une teinture jaunâtre pisseuse, ses dents jaunes, son sourire si étrange qu'il semble émaner d'une morte.

Eugénie m'a raconté que l'examen gynécologique lui faisait très mal : cas non répertorié dans la médecine, même chez les femmes ménopausées. L'huile d'olive, les crèmes en tous genres, la crème fouettée, tout ceci lui est inconnu. Eugénie ne semble pas avoir tenté quelques joies solitaires en fantasmant à quelque partenaire amoureux, ni même joué à divers jeux coquins avec son séminariste peu informé sur ces choses : ni peul, ni higoumène! Un drôle de bonhomme! 

Je n'ai jamais rencontré de femme ignorant l'usage des lubrifiants. J'ai envoyé un petit courriel d'éducation sexuelle à cette septuagénaire : est-elle guérissable, Lucifer? Nous pourrions mettre une petite annonce : " cherchons un homme ou une femme pour faire découvrir l'orgasme à une septuagénaire en péril "! Pour les idées féminines, je compte sur les idées de mes amies du presbytère! Un viagra féminin lui serait peut-être utile! SOS femme en péril : que pouvons-nous faire? Que peuvent inventer Lucifer ou Lucie Fer? Ne pas attendre l'heure de l'arrosage à l'eau bénite, la nécrophilie manquant de poésie!!!

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19 septembre 2021 7 19 /09 /septembre /2021 22:51

- Maman, me permettez-vous d'évoquer vos derniers instants, ce que Papa m'a dit, ce que j'ai découvert à l'insu des autres? Tout d'abord, j'avais passé un merveilleux mois d'août dans la brousse où vous habitiez dans une grande complicité vous et moi. Quelques mois auparavant, vous étiez venus, Jacques et vous, fêter mes cinquante ans chez moi avec une bande de cousins! Vous pétiez le feu même si je savais que vous n'étiez pas bien soignée! En vain, je vous avais supplié de voir un médecin compétent! En bonne tête de mule, vous fîtes un étrange malaise à la cuisine. Jacques et moi étions là! Je pris votre tension, celle de mon père et la mienne : le tensiomètre avait raison. Plus de vingt deux de tension, un pouls solennel! Qu'avez-vous comme traitement en cas d'urgence, vous ai-je demandé? A l'hôpital, nous donnions de l'Adalate en sublingual. Vous m'avez dit être allergique, et vous n'aviez que votre traitement de fond. Il n'y a pas de Vidal ici, passez-moi la notice de votre traitement ( plus exactement, je suis allée la chercher moi-même ). " Je ne peux pas vous en donner! Votre coeur est solennel! Appelez un médecin ". Il était vingt trois heures : et alors? Epuisée, et vous connaissant comme un fille connait sa mère, quand nous sommes montés nous coucher, je vous ai dit : " Demandez à Dieu ce que vous devez faire "!

- Tu trouves que je n'ai pas suivi son conseil?

- Je ne pense pas qu'Il vous ai dit de jeter le tensiomètre à la poubelle, mais l'idée de votre quart de comprimé venait de lui ou de Saint Pifomètre. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit... Deux ou trois ans avant le coup fatal?

- Pardon pour le tensiomètre! J'avais accepté de voir le cardiologue de ton père, mais tu sais que j'avais peur qu'il mélange les deux dossiers!

- Vous voulez faire rire mes lecteurs? Je vous avais dit que c'était impossible. Vous êtes allée aux toilettes votre dernier soir, laissant la lumière de votre chambre allumée, et avez dit à votre tendre époux : " c'est bizarre, mais je ne sens plus mes jambes ". Aviez-vous compris?

- J'étais très inquiète mais n'osais pas tout expliquer à Jacques.

- Vous avez un peu parlé, mais vous avez réalisé que vous perdiez la parole, avez tenté d'écrire un numéro ou... Jacques a appelé le SAMU. Vous l'avez regardé avec une immense détresse que j'ai interprétée ainsi : " Mon Dieu, mais je vais vous laisser seul "!

- Tu as parfaitement compris et je te remercie de le lui avoir expliqué! Nous avons eu le temps de converser depuis qu'il m'a rejointe dans les sphères astrales. Que tes lecteurs nous pardonnent de nous aimer sans livrer nos secrets d'alcôve!!!

- Arrivée à S, j'ai profité du fait que Jacques allait voir  " Les Pompes " pour changer vos draps et les mettre à la machine à laver! J'étais un peu émue aussi! Vos draps de bonne qualité n'étaient pas en très bon état... La machine à laver se mit en transe africaine à l'essorage, courant dans toute la cuisine, à la fureur de votre fille aînée que je n'ai pas parvenue à calmer : elle était dans les patates jusqu'au cou, oubliait qu'il y avait plus urgent à faire. J'ai beaucoup aimé votre danse du ventre!!! Jacques est revenu : tout se mêle dans ma tête! Il m'a tendu un sac en plastique blanc de l'hôpital " ce sont les vêtements de ta mère " Je savais que vous n'en aviez pas. J'ai attendu d'être seule pour ouvrir le sac : une chemise de nuit remplie de sang, une odeur de sueur christique ( ce n'est pas une bondieuserie : ceci est répertorié dans la médecine - la transpiration de sang ). J'ai refermé le sac que j'ai mis dans deux sacs poubelle sous les épluchures de ma soeur qui m'engueulait! Avant que Jacques n'aille chez Les Pompes, je lui avais dit " attention aux gadgets "! Vous savez ce que vous n'avez pas vu : vous m'aviez dit de commander le cercueil pour votre frère aîné, et il y avait des coussins gonflables! Vous étiez avec son épouse lors de la mise en bière. Il n'entrait pas dans le cercueil. Nous nous sommes regardés, sidérés, et votre fils aîné a commencé à gueuler, tandis que le type des Pompes répondait : " c'est pour que vous puissiez encore le voir "! " Fermez tout de suite " a hurlé votre fils. Pshitt... Nos regards pétillant de rire se sont croisés. Si vous aviez été présente, vous auriez pris un fou rire! Jacques avait donc tout vérifié et m'a dit en riant : " ils m'ont fait un package "! L'expression lui paraissait ridicule...

- Censure la suite : j'ai pissé le sang et tu fus la seule à le savoir!

- C'est pour cela que je fête la danse du ventre de la machine à laver, le compteur électrique qui sautait tout le temps, nos lampes à pétrole fin novembre, des cierges dans la chambre où les voisins venaient faire un signe de croix avec du buis dans l'eau que nous avions bénie nous-mêmes! ( Au fait, vous aviez engueulé le curé pour votre frère aîné parce qu'il refusait de vous apporter de l'eau bénite, en lui disant : " nous mettrons de l'eau d'Evian ". Il me semble que quelqu'un dénicha de l'eau de Lourdes! Ce qui est étrange est de ne jamais mettre de l'eau de vie ). Il fallait conduire vos visiteurs dans le noir vers cette chambre non chauffée où j'avais masqué au maximum vos traces de sang sur la tête. Consciente du tour théâtral de l'affaire, j'ai dit à votre fils aîné : " Tu ne crois pas qu'on en fait un peu trop?  On n'est pas en Afrique! " " Cela s'appelle veiller un mort " m'a-t-il répondu les yeux pétillants de rire!

- Saute l'aide que tu as donné aux Pompes!

- C'était prévu, Maman!! Gardons la danse du ventre et tous les fantasmes qu'auront mes lecteurs pour cet épisode africain, et la rapidité avec laquelle vous avez pété les plombs pour sortir en recevant une lettre de condoléances de votre cousin germain bénédictin envers qui le standard ne fut pas très clair! Vous pétez le feu et c'est génial! A bientôt!

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 13:21

Papa, vous intéressez mes lecteurs. Beau brun, au regard orangé tant l'amour et la bonté émanaient de vous, homme d'une intelligence supérieure, et d'un tel niveau qu'il vous semblait normal que chacun d'entre nous comprenne dès la première explication, exigence que vous aviez aussi dans votre centre de recherches juridiques. Quand nous étions enfants, vous nous plongiez dans La Russie où aurait dû travailler votre père, qui y fut ingénieur avant la guerre de 14-18 mais ne put y retourner, en dansant accroupi la fameuse danse russe dont j'ignore le nom exact. A quatre ans, vous m'avez appris à valser, et vous aviez le pas d'un mélomane dans les rythmes à trois temps.

Vous étiez très pris par vos fonctions professionnelles devant, en outre, poursuivre, des formations complémentaires dans certains domaines dont celui de la gestion puisque vous aviez à gérer et non seulement à penser et réfléchir. Tout nous paraissait normal, et quand à l'âge de onze ans, je suis allée vous voir, vous demandant comment rédiger un plan pour une dissertation, vous m'avez donné une unique leçon à charge de transmettre ce cours à mes frères plus jeunes. Cela m'apparut normal. Comme beaucoup d'élèves paresseux, j'étais première en français et en mathématiques, ces matières ne demandant pas de travailler. Je réussissais également dans d'autres domaines sans rafler la première place. En ce temps-là, il était de bon ton d'étudier le latin et le grec. Nos versions grecques étant des extraits sortis de leurs contextes n'avaient aucun sens en français : nous vous demandions de vérifier nos versions ( les trois aînés de la famille ). Nous étions obligés de réussir et ceci nous paraissait normal. Vous saviez parfois que j'étais un pilier de chahut en classe, grâce à mes heures de colle sur les billets desquelles il m'arriva de plaisanter : je le fis quand la retenue fut adressée au nom de ma soeur, entraînant une camarade de classe à me suivre pour la même cause, répondant sur un style mondain comme s'il s'agissait d'une invitation! La réponse eut pour conséquence, le passage de deux heures à quatre heures pour la colle! Je ne sais plus pourquoi ceci vous fit tant rire, Maman et vous. Maman était prête à contester accusant la surveillante de manque d'humour. Nous avions, vous et moi, plus de prudence, au sujet de cette tactique.

Vos opérations cardiaques!!! Il y eut le triple pontage coronarien pour lequel je savais que nous allions vous voir intubé en réanimation. Vous étiez attaché et je vous l'ai fait sentir. J'ai d'ailleurs pris votre dossier médical pour avoir tous les détails. Votre épouse était affolée en vous voyant intubé, et sans ma présence, aurait été virée de la réanimation. Je ne sais pas ce qui s'est produit mais vous étiez incapable d'avaler la nourriture de l'hôpital ( sans doute sans sel ). J'ai négocié avec vous un jus de fruit pour éviter que vous ne soyez, à nouveau, perfusé : le jus d'orange fut un début de salut ( ce qui est étrange, c'est qu'aucun curé ne parle du jus d'orange dans ses sermons ). Par la suite, j'imitais Louis de Funès pour vous aider à avaler un peu de cette pitance infâme d'hôpital. Je jouais les serveurs stylés, vous affirmant que c'était un peu moins dégueulasse que la veille, ce qui était faux!!!

Le plus éprouvant pour vous comme pour moi fut votre infarctus. Vous n'acceptiez pas que je ne sois pas invitée au mariage de la fille aînée de ma soeur! Le lendemain du mariage, vous fûtes évacué en hélicoptère, en pleine brousse du sud ouest. Nul ne m'avait donné d'indication claire sur l'hôpital où vous étiez, mais je l'ai trouvé, seule, avec bon sens. J'ai appelé pour demander de vos nouvelles, et on vous a passé le téléphone, ce qui prouvait que vous n'étiez ni en salle de réveil, ni en réanimation. Notre échange fut chaleureux mais, Dieu, que vous souffriez! J'ai demandé à parler au médecin et j'appris que vous aviez été opéré sans anesthésie pour une pose de stent au sein du pontage qui s'était bouché. Les deux autres stent furent posés sous anesthésie dans une ville ayant de vrais hôpitaux! " Le premier qui me dit que je n'ai pas souffert, je lui casse la gueule "! Ce n'était pas votre style et je fus bouleversée. L'infarctus avait eu lieu un 14 juillet, le lendemain du mariage... Vous avez repris des forces par la suite...

Quels étaient vos fantasmes, Papa? Je n'oublierai jamais ce petit-déjeuner où nous parlâmes de nos projets de romans. J'appris qu'en époux talentueux, vous aviez essayé de rédiger à deux un roman sans succès, puis vous récitâtes le début des " Mémoires d'un fumeur repenti " avec cette petite brune que l'on trouve au coin de chaque rue! C'était fascinant et j'ai vu mille scènes défiler : je savais d'ailleurs que vous aviez un faible pour les petites brunes. Quant à Marguerite, elle avait le talent nécessaire pour rédiger des romans policiers ou dans un tout autre genre des romans pour enfants.

Mes lecteurs regretteront l'absence d'amantes mais vous aimiez séduire et aviez du talent dans l'amour courtois : séduire est un jeu si excitant que je vous comprends! Je l'ai beaucoup fait moi-même pour le plaisir sans forcément passer à la suite...

A quoi pensiez-vous en chantant " Elle avait de tous petits petons, Valentine, Valentine "? Vous aviez l'air coquin à souhait! Je n'ai pas oublié votre fou rire, le jour où je vous ai chanté " Frère Domino-Minette, que fais-tu quand tu rencontres une fillette? " Je suppose que le lecteur connait l'air imitant la psalmodie.

Votre dernier acte de séduction fut charmant à mes yeux. Nous partions nous promener entre cousins, et vous conversiez avec votre belle-soeur à qui vous avez demandé : " où vont-ils? " " En boite "! En retard, j'entendis vos échanges, et vous ne saviez pas de quoi parlait votre belle-soeur, si bien que je vous ai dit " en boite de nuit "! Alors, avec un air coquin et séducteur, vous lui avez lancé un regard qui était un appel : " Ah! Cela, je ne l'ai jamais fait "! Il n'y eut pas d'autres témoins que moi! Je n'entendis pas vos échanges par la suite....

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16 septembre 2021 4 16 /09 /septembre /2021 20:06

J'ai une totale confiance en Maître di Vizio dont je suis les entretiens depuis le début. Il fait l'objet d'attaques infâmes, et cet homme eut sans doute la candeur de croire qu'en juriste, il pouvait agir.

J'écoute à l'instant une vidéo : " Fabrice di Vizio : L'AVOCAT qui fait trembler le gouvernement " vidéo du 14 septembre 2021 sur un site VA accessible par you tube. J'avais déjà envie de lui écrire pour le remercier. Je ne sais s'il osera dire ce que je dis moi-même : nous sommes dans un combat spirituel contre des entreprises pharmaceutiques qui ont pris tous les pouvoirs puisque les agences de santé le leur ont donné.

Fabrice di Vizio est catholique, et je crois que comme Maurice Clavel et moi, il a rencontré un prêtre mystique en cours de béatification. Sans doute, n'a-t-il pas eu de contact direct avec ce prêtre mais semble avoir été ( être peut-être encore ) membre des Equipes Notre-Dame fondées par ce mystique, que j'ai connu plus tard dans le lieu monacal où il nous proposait six jours de silence total, et découverte du coeur profond, de la soif d'absolu, de la prière silencieuse pour ceux qui le souhaitaient ( à cette époque, les français cherchaient cela en Extrême Orient ). Ce prêtre mystique écoutait en profondeur et alors qu'il avait mal compris quelle était " ma foi ", m'a demandé pardon avec ces mots : " souvenez-vous que vous êtes toujours libre "! Nos échanges ont toujours été profonds et vrais. Il est mort, il y a vingt cinq ans, le 18 septembre 1996 à l'âge de 93 ans. J'ai eu la chance de le voir peu avant sa mort, levant les bras au ciel : " mais comment les hommes ont-ils pu inventé l'enfer? " Je lui avait dit vingt ans auparavant que l'enfer était en contradiction avec L'Evangile, et ému, il m'avait répondu : " je suis prêtre mais je n'ai toujours pas compris ". Avant sa mort, il avait sa réponse et me l'a offerte.

J'ajoute que Maître di Vizio considère comme moi que le pape est incompétent en termes de vaccins et devrait se taire, que les églises ont eu tort de fermer leurs portes pendant le confinement, qu'elles ont tort d'imposer les masques. Bêtise ou lâcheté de la part des autorités ecclésiales? J'ose espérer qu'ils n'ont pas d'actions dans les firmes pharmaceutiques.

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16 septembre 2021 4 16 /09 /septembre /2021 17:21

Me voici, à nouveau, avec Maurice Clavel. Il a achevé " Ce que je crois " à Pâques 1975, et s'est sans doute très vite remis à écrire " Dieu est Dieu, nom de Dieu " achevé en décembre 1975. Son court-métrage sur " le soulèvement de la vie " a précédé ces deux ouvrages, et date de 1971. Il est accessible sur internet où des amis de Maurice Clavel l'ont posté sans la censure qui ne portait que sur quelques mots relatifs à son action dans la résistance. Je viens de lire dans sa sainte colère contre les évêques, et tous ceux qui les ont suivi en préférant le monde à la foi, en utilisant de travers Marx, des bribes de psychanalyse dignes de l'abrégé de l'introduction d'un Que sais-je?, en croyant que leur mission était de sauver les humains ( rien que cela ), en ayant peut-être lu Marcuse comme toute ma génération. Je viens donc de lire chez Maurice Clavel que c'est une force spirituelle qui l'a conduit vers la résistance ( il était athée, donc il doit vouloir évoquer ce mouvement d'absolu qui monte de l'être ).

Dans " Ce que je crois ", il analyse méthodiquement plusieurs philosophes, indique comment la mort de Dieu est présente chez Marx ( j'avais cité la phrase exacte dans un autre article ), peut-être chez Hegel, peut-être chez Feuerbach ( il n'en parle pas dans cet ouvrage ). Il souligne comment la mort de Dieu provoque la mort de l'homme en se penchant sur la pensée de Michel Foucauld. Il n'évoque pas Derrida, philosophe de la déconstruction. Il m'a semblé s'intéresser à Heidegger où j'ai trouvé de nombreux trésors grâce à des conférences d'un exégète qui nous le citait, le dit exégète nous citant aussi les présocratiques.

Maurice Clavel récuse la notion de philosophie chrétienne, celle de Saint Thomas d'Aquin et de divers auteurs reprenant les bases dudit docteur Angélique. Pour Maurice Clavel, on ne prouve pas Dieu, mais on éprouve le surgissement de L'Absolu. Pascal le dit aussi en parlant du Dieu sensible au coeur ( lev en hébreu, siège de la soif d'absolu ). Eric-Emmanuel Schmitt également philosophe récuse aussi la preuve de Dieu par la métaphysique.

Le surgissement de L'Absolu, c'est le jet de la fontaine dans le court-métrage " Le soulèvement de la vie ", une force qui s'impose et se décline en mystique, en art, en actions. Je hais les cathos qui disent que le pauvre est Le Christ. Dans une de mes nouvelles " La soupe pompe à l'air ", le héros, clochard de son état, répétait : " si je suis Le Bon Dieu, il n'est vraiment pas doué "! Voir chacun dans son unicité, dans son être profond, sans l'annexer à je ne sais quelle oeuvre humanitaire ou caritative est le moindre des respects, et me semble correspondre à l'amour authentique d'autrui.

Chacun à sa place : les vaches qui regardent le train passer ou parfois l'inverse! Le sans domicile fixe qui gagne le RSA et un deuxième RSA pour survivre à la rue par la manche : la vodka coûte cher, et puis, merde, quand on vit à la rue, on fait comme on peut! J'ai ri en voyant mon voisin qui vit sous le métro aérien, désirant un équivalent de douche, et achetant un pack de bouteilles d'eau pour s'en mettre partout. Il avait peut-être raison car je ne sais pas si les douches publiques sont ouvertes avec les mesures sanitaires actuelles. En général, il achète de la vodka ou de la bière, et se débrouille pour cuisiner selon ses goûts. Il connait tous les plans, peut être très drôle, récupère des bouquins dans les poubelles. Il fait partie de ces sans abri qui n'ont pas besoin de bouffe mais de ce qu'ils demandent. A Calcutta, j'ai vu cette bondieuserie du pauvre qui cache un profond mépris inconscient : les religieuses indiennes ayant hérité de leur culture l'esprit de castes, donnaient la nourriture sur le sol. Horrifiée, je la ramassais pour la donner à l'intéressé.

Je ne sais si je suis catho selon les normes actuelles et m'en tape. J'entends le cri de Maurice Clavel : " Dieu est Dieu, nom de Dieu ". Dépouillé de tous ses déguisements, Dieu dans L'Evangile est Don total de Lui-Même, Don Gratuit. Le texte grec avait opté pour le mot " agapè "afin d'indiquer que Dieu ou L'Absolu est cette gratuité totale qui peut se décliner en philia et en eros ( Le Pape Benoit XVI avait rédigé sa première encyclique sur ce thème ). Qui a connu l'amour exigeant, fasciné, passionné sans captation de l'autre, qui le sent comme du métal - image de Teilhard de Chardin dans son enfance, entrevoit l'essentiel de L'Absolu.

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16 septembre 2021 4 16 /09 /septembre /2021 00:00

Marianne, tu avais bien ri avec mon histoire d'huile d'olive première pression pour Joséphine qui te dévoilera peut-être des secrets sur ses propres astuces parce que je la crois dégourdie, mais sans doute pudique.

Chère Marianne, tu n'es pas encore ménopausée. La nature est rude pour les femmes lors de ce grand changement hormonal. Suis-je plus délurée que vous, mes amies coquines? J'ai su assez jeune ( par moi-même ) qu'il fallait savoir lubrifier si les changements hormonaux provoquaient une sécheresse vaginale qui est normale. L'histoire de l'huile d'olive m'amusait parce qu'elle était farfelue. Il existe des tampons avec spermicides que la femme pose sur son col de l'utérus. J'utilisais les tampons pharmatex, cette marque ayant aussi une crème adaptée aux muqueuses intimes qui peut fort bien exciter le désir avec les mains de la mère Eve, ou ses joujoux que vous connaissez mieux que moi, accueillir avec joie Le Membre de Monsieur tant que celui-ci n'est pas atteint par l'andropause à soigner par un tuteur ( pratique horticole ) ou par viagra. Monsieur a ses limites, et il ne peut jouir en vieillissant que par fellation, Le Membre ne pouvant plus se redresser. En général, entre soixante dix ans et quatre vingt ans, Monsieur est donc un peu limité!

Alors que font les femmes qui aiment un homme encore opérationnel? Il y a la crème pharmatex ( s'enduire le petit lapin, et la vulve, et le vagin ) pour baiser comme à vingt ans! Je ne suis pas certaine que les lubrifiants durex soient aussi agréables pour les femmes ( il faudrait vérifier les parfums, raison pour laquelle l'huile d'olive peut être une solution permettant les charmes du léchage ).

La pénétration anale nécessite aussi un lubrifiant pour être moins irritante : toutes les solutions sont possibles. Il se peut qu'une des fonctions de la crème fouettée soit la lubrification : je n'y avais pas songé car j'étais encore très jeune!

Une pauvre femme dont la vie intime dut être peu mouvementée semble avoir des fantasmes, mais ceci ne correspond pas avec ce que j'apprends de sa vie. A l'entendre, elle rêve de baiser, mais je crois qu'elle n'a presque aucune expérience. Elle a soixante dix ans et ses histoires me semblaient étranges. Il me fallut lui enseigner l'existence des lubrifiants : j'en fus estomaquée! Comment est-il possible d'ignorer cela? Elle m'a parlé de la sécheresse vaginale comme une pauvre vagabonde n'ayant jamais songé à tous les systèmes D, et me raconta que le gynécologue lui faisait mal ( avec le spéculum et non avec son membre ). Mon Dieu, qu'une telle ignorance est triste!

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15 septembre 2021 3 15 /09 /septembre /2021 19:57

Boyaux irrités, colère interne, poids des années, je ne sais! Il me faut composer avec! La vie ayant ses facéties, j'ai dormi une partie de la journée, écoutant des vidéos de rescapés tutsi qui pourraient nous apprendre beaucoup sur l'art du mot juste, la vérité masquée par politesse pour l'imbécile qui écoute sans vouloir être dérangé, et je n'ai pas envie d'être ce spectateur qui rêve de son confort moral, zappant et refusant l'émoi.

Une rwandaise métisse avait quinze ans en 1994. Elle eut un réflexe qu'elle-même ne comprend pas, celui d'affirmer que son père était français, ce qui n'était pas exact. Cette audace l'a sauvée, elle et sa mère, évacuées cachées sous des tissus dans un camion de Terres des Hommes sauvant des enfants. Cette association avait négocié un partenariat avec le gouvernement intérimaire qui a remplacé le président abattu sans doute par une frange d'extrémistes hutu. Le génocide était planifié, les listes de personnes à abattre déjà dressées. Cette femme rwandaise métisse se nomme Béata Mairesse. Elle a rédigé des nouvelles  en français à entendre selon la syntaxe et la poésie de la langue rwandaise. Certains de ses vers me font songer à Apollinaire. Elle vit en France, écrira peut-être un jour ce qu'elle a traversé, mais son art du voilé/dévoilé me touche beaucoup.

Paris ayant opté pour le déluge aujourd'hui, j'ai opté pour le repos et la lecture, alors qu'hier, j'avais traversé tout Paris, en quête d'une bibliothèque n'exigeant pas le passe sanitaire : je suis allergique à tout, et ne veux pas de vaccins. Je saute du coq à l'âne, ne sais qui est le coq ni qui est l'âne - moi sans doute. Oui, j'ai évoqué mon amie pharmacienne qui serait encore là si ceci avait été possible. Nous prenions de bons fous rires ensemble. Elle habite dans le quartier mais je suppose qu'il lui faut prendre de la distance avec sa pharmacie : tous ses clients la regrettent.

Et comme je ne puis conclure sur un sujet sans l'approfondir, j'ai aussi fait l'effort, ô combien méritoire, d'écouter une autre conférence de ce galopin de Cuchet qui se prend très au sérieux et ne nous apporte aucune information utile. Il est verbeux comme beaucoup d'universitaires, et content de lui à un point qui le rend ridicule.

J'ai continué avec les saintes colères de Maurice Clavel en reprenant un autre de ses ouvrages " Dieu est Dieu, nom de Dieu ". Les autres livres ne sont plus en vente. Je le regrette. Guillaume Cuchet est ridicule par rapport à Maurice Clavel qui plutôt que d'être verbeux, oscille entre flammes, et mea culpa, écrivant peut-être d'abord pour lui-même, plutôt que pour son lectorat : la marmite déborde et les travers universitaires sont absents! C'est un bordel sans vraie putain, car j'ai appris dans " Ce que je crois ", qu'il avait cherché en Israël la putain du port avec un juif né en France, sans succès. Il nous informe qu'il a donc raté son unique occasion de rencontrer une prostituée. Il savait bien cueillir des femmes pour une nuit mais apparemment sans payer. Réduire une personne au prix de sa passe est une jouissance qu'il peut être intéressant de s'offrir! Véronique ne m'en croyait pas capable et doutait aussi du passage à l'acte de l'étudiant de Sciences Po! Il comprit immédiatement mon attitude quand je déposai mon billet, eut peur de ne rien pouvoir faire mais je me suis moquée de lui : la relation fut chaude et animée en conversations estudiantines! Il voulait un deuxième coup, mais je lui ai dit : " la deuxième fois, ce sera gratuitement "! Je ne sais pourquoi j'ai voulu faire cette expérience, sans doute pour comprendre des amis qui avaient des relations avec des prostituées. J'y suis allée en fou rire et j'en suis repartie en fou rire, mais j'ai découvert la prise de pouvoir sur autrui!

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