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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 10:04

Il fallait que je retrouve les impôts adressés à mon père, deuxième couchette à droite du caveau! Il faut que je trouve le téléphone de ces imbéciles! M'sieur l'inspecteur, je ne suis pas imposable! Je sentais que j'allais tuer ce putain d'inspecteur de salubrité que je refuse de recevoir! Restent les hymnes syriaques d'Ephrem de Nisibe! A défaut de caddie pour clodo, j'ai des glacières Picard, remplies de documents et livres que je consulte souvent. Ils dorment sous mes étagères de livres au bout de mon matelas comme, jadis, ma filleule orientale!

" Plouf, plouf! Plouf, plouf, plouf!" juste après avoir dit à Véronique que je ne voulais plus jouer à sauver ma famille, alors que j'allais être exhaussée au centuple dès mon retour! J'ai atterri dans un merdier sans nom d'où le côté désopilant de "Plouf, plouf plouf!". Et merde, je dois recevoir au caveau l'inspecteur de la salubrité et l'inspectrice des  impôts (Papa, vous ne m'aviez pas dit que vous organisiez des mariages!!! Fou rire!). Dans le chaos primordial sont des lettres de mes deux parents dont je connais les couchettes dans le caveau mais pas les corps glorieux!

Papa, je crois que vos mariages organisés relèvent du brevet d'invention! Par les temps qui courent plus personne ne sait ce qu'est un enfant, et qu'un bébé peut dormir au bout de mon matelas en tentant de me faire rire, de même que mes livres non casés ailleurs dorment au même endroit! Si vous n'êtes pas saoûls : quel rapport y a-t-il entre le bébé oriental et mes livres dans des glacière Picard? C'est une colle? Je suis le lien fortuit sur son matelas pour rats en fête!!!!!

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 09:01

Où en sont les rats? Viens m'aider, Véronique : j'ai perdu un document important dans mes essais de rangement. Monsieur l'inspecteur, le rat ne peut pas vous recevoir. D'ailleurs, Véronique a prévu que les rats (cas sociaux) seront de la mauvaise chair à canon, parce qu'ils n'obéiront pas aux ordres. En somme, c'est le règne de la chienlit, la peste qu'aimait Charles de Gaulle qui dans la dépigeonnisation d'Henri Tisot considère que Paris est envahi par la fiente(orthographe?). Mais le rat mange le pigeon! Ô Charles, répondez-moi : " Je vous ai compris "!( je le demande pour tous les rats, d'où le masculin).

Le rat doit retrouver ses factures. La banque se débrouillera pour nourrir les pigeons! A chacun, son boulot! Adam Smith auteur étudié dans l'université de ma jeunesse! Attention aux pièges à souris : ils déclenchent des gémissements inéffables, ce qui n'est pas curieux puisque les cellules-souches du rat ou de la souris sont les plus proches des cellules souches de l'humain! Véronique, je ne savais pas ou plus que tu avais participé à un séminaire d'illumination avec Jacques de Panafieu qui te fit un clin d'oeil à la fin dudit séminaire! Je le vois très bien te faisant un clin d'oeil! J'ai un souvenir désopilant lors d'exercices de théatre improvisés en séminaire de formation. Mon fou rire en entendant pour la première fois les mots de " bénéfice secondaire" inconnus des économistes le fit craquer! Un clin d'oeil, chacune!

Un rat qui fait des clins d'oeil (chez moi : oeil gauche) entre-t-il encore dans les cases pour cas sociaux? Autre passage désopilant dans ta lettre : les réfugiés politiques sortant par les coulisses en tant que danseurs folkloriques appelés à danser dans le monde entier !!!  Tu aimerais faire un clin d'oeil aux accueillis de ton service social qui ne sont que d'excellents comédiens! Ton humour est aussi corrosif que le mien!!!

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 08:01

Merci Sylvie : " moi si j'avais commis tous les crimes possibles, je garderais toujours la même confiance car je sais bien que cette multitude d'offenses n'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent, n'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent". Sylvie Buisset consacre son talent lyrique à Thérèse de Lisieux. Tout est dit et chanté en ces mots bouleversants. Alors, je me jette dans Le  Brasier Ardent, aussi confiante, malgré mes manques d'amour qui sont la fine pointe des péchés (pécher : rater la cible). J'ai tout fait pour améliorer mon caractère et pour guérir mes défauts dont un parcours psychothérapeutique fou, m'obligeant à bouffer des médicaments pour n'être pas , socialement incorrecte! Soit : échec et mat!

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 16:52

A la limite de l'état second, je songe à ce qu'elle m'a dit, sidérée " Le net, c'est pas net "! Ouf! Je me shoote au délire envoyé à Véronique que je drague, en plein fou rire! Oui, la cassette des bidonvilles. Pleurer d'épuisement. Ceci ne signifie pas que j'ignore la souffrance d'autrui. " Un splendide feu, un peu comme le feu de brousse ". Mon autodérision est prise pour des lamentations ? Je ne peux pas me fuir davantage. Pardon : je croule sous la paperasse et des soucis financiers. Il y eut une histoire de plombier véreux, de chèque sans provision, d'un triste déficit. J'attends l'assurance-vie de mon père : est-ce un péché? Il l'a prise pour nous, le pauvre homme.

Les créanciers et les huissiers n'ont pas deux sous de patience. J'observe en ethnologue ce qui m'arrive. Dernière touche du tableau : je n'ai plus de dents. Qu'y puis-je? Avantage : il est difficile de manger dans cet état... La seule chose qui m'est douloureuse est l'absence de solidarité familiale. Oui, j'ai des crises d'angoisse, faute de pouvoir prévoir, même à court terme. Je n'ai pas dit que j'étais dans la misère. Je ne le pense pas. L'angoisse de la rue? Oui, ceci m'arrive. Je ne suis pas parfaite et n'ai guère d'illusion sur moi. Si quelque âme généreuse est prête à m'offrir de la compassion, je l'accepte, volontiers.

Merde, j'étais en hypoglycémie : je n'avais rien mangé! Pardon, l'hypoglycémie assombrit le tempérament. Des pâtes au basilic : ma dentiste m'en a donné l'autorisation! Rire! Nous avons ri, ensemble! Le rat cas social ose s'offrir des pâtes! Si je déchiffre correctement l'écrit de Véronique, il convient d'éviter le rassemblement des rats avec leur intelligence des rats. Henri Tisot a prévu la dépigeonnisation (vous pouvez le trouver via google), les rats ont été capturés par Camus! Un bouillon chaud : que c'est bon! Véronique, tu avais oublié la résurrection des rats! J'émerge, mon amie!

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:20

Encore quelques mots et le désir de soulager les maux. Ma mère épuisée par une succession trop rapide de grossesses, ne maîtrisait pas sa colère. J'ai donc peur des conflits, besoin de calme et de sérénité. Soeur Emmanuelle restait révoltée depuis qu'elle avait vu son père se noyer alors qu'elle avait quatre ans. J'évoque une de ses colères dans l'article précédent. Je n'eus pas peur et j'entendis sa douleur. Sans doute ai-je été blessante pour susciter tant de colère. J'en suis désolée. Les contacts par internet ne sont pas sans danger. Que de tristes malentendus!

Avançons ensemble, solidaires, et traversons l'épreuve ensemble. Des nouvelles bouleversantes de Madagascar. Misère totale et des enfants souriant que j'ai reçus avec les nouvelles. Une image de détenu tournant en rond dans une cour, puis je songe à Alexandre Soljénitsyne et à son art de tenir dans le goulag, en apprenant par coeur ses futurs ouvrages. Je suggère quelques vidéos d'ina.fr d'Apostrophes avec Soljénitsyne et Jean d'Ormesson. L'écrivain russe explique son processus littéraire, et n'entre pas dans un échange un peu violent dont il sourit. Il ne méprise pas les auteurs se querellant mais indique que c'est dommage par son sourire...

Il peut m'arriver de tomber dans la révolte mais je ne le souhaite pas. Je ne crois pas me lamenter sur mon sort. J'exprime, maladroitement, ma terreur. Il ne s'agit que de panique. Rien d'opérationnel mais les accès d'angoisse sont difficiles à enrayer. Pardonnez-moi ces crises de peur et de désespoir : je ne souhaite pas avaler plus de chimie pour me calmer. Je demande à Dieu de m'habiter parce que je ne suis rien. Désespérance : je lutte contre elle, en permanence. Alors, ouvrir mon coeur à La Grâce.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 10:00

" Je ne puis que commencer dans le silence. Je ne puis qu'habiter cet immense silence, comparable à celle à celui de tous les enfermements, camps, asiles, prisons, l'emmurement dans la non-parole. Je ne puis qu'être là,  par cette part de moi-même qui communie à l'en-bas " (Maurice Bellet : " La traversée de l'en-bas".) " L'en-bas dont je parle est chute et désespérance ". Désespérance : dans un de mes écrits publiés, j'ai trouvé ce mot en écho à l'absence de réponse à La Soif d'Absolu. Désespérance : nuits mystiques. Jean de La Croix, Thérèse de Lisieux. " Ce que Thérèse de Lisieux doit à Jean de la Croix " d'Emmanuel Renault ed cerf.

Ouvrant ce livre, je lis un passage évoquant les ténèbres, la tentation du blasphème et la certitude d'être aimé par Dieu. Il faudrait citer les textes de Thérèse de Lisieux, mais ce n'est pas ajusté pour moi. Je poursuis ma route à mes risques et périls. En artiste, j'indique la beauté qui me touche croisant Dostoïevski  et le sable infini. Je vous redonne une référence tenant du joyau : " Une saison en littérature " d'Olivier Clément ed desclée de brouwer. Il me semble important de nous unir pour lutter contre la désespérance, de lâcher toute dispute, et d'avancer, solidaires, en nomades.

Il me semble que Dieu vient à mon secours alors que je ne comprends pas la colère que je suscite. Pardon, je n'ai pas le temps! Voici la réponse de mon coeur. Je n'ai pas le temps de vivre le conflit. Comme la présence de mon père... Il nous souhaitait unis et dans la paix. Effectivement, mon père n'aimait pas les conflits. Très poliment, il s'en allait, comme si sa tessiture ne pouvait entrer dans ce registre. Il n'y avait nulle condamnation envers le colérique dont la douleur s'exprime dans la fureur. Voici que je revois Soeur Emmanuelle prise d'une colère bouleversante lors d'une magouille dans son association. Je me suis approchée d'elle, lui ai parlé en arabe, l'ai touchée. Elle avait quatre vingts ans et je la savais cardiaque. J'ai annulé les décisions prises par l'association. Il me fut dit que je ne devais pas le faire mais Emmanuelle retirait son fric de l'association, donc.... Juste un peu de bon sens et peut-être d'amour.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 08:52

" Théorie du gender " et une question : que signifiera " Ecce homo " de Pilate? J'ai entendu cela à la radio. Je n'ai pas suivi cette affaire en raison de la maladie de mon père. J'étais centrée sur sa douleur, sans savoir que faire. Et la vieille peau m'insulte à une heure du matin! Elle me dégoûte. Oublions la. Pas de quoi me changer pour aller au lavomatic!!! Un rire! Une amie plaisante avec un moine qu'elle a inventé : j'ai ri! Délicatesse et coeur sont en cette humoriste. Coup de barre : pardon, il me faut un café! Internet m'ennuie! La vie est ailleurs!

Pas de sous : j'économise les tickets de métro! Oui, tout simplement! Nous sommes tous des ratés, mais peut-être est-ce la faille qui peut accueillir le divin... Sagesse : L'Ancien sous son baobab. Je le vois. Epure : art de vieillir sereinement. Se détacher, être détaché : épure et sagesse. Lazare : il est demandé à ses proches de le libérer de ses liens. N'est-ce pas ainsi que l'on renaît? La vieille m'insulte! Rien à cirer! La misère n'est-elle que dans le quotidien du sans abri? " Tu ne mesures pas " : là, c'est grave. " La traversée de l'en-bas" de Maurice Bellet. (ed Bayard).

L'en-bas est dans cette dépendance du vieillard, dans son tremblement devant l'inconnu, en attendant La Grâce pour franchir le mur du son. Envie de vomir! " Elevons le débat ". Je crois que l'ouvrage de Maurice Bellet le permet " Et à qui est-ce que je m'adresse? A l'homme d'en-bas. A l'être humain que son humanité a quitté..." J'entends perte d'autonomie, dignité blessée. Voici les corps décharnés du mouroir de Calcutta, et le mystère des croisements de nos regards. Alors la main décharnée prenait la mienne et la posait là où était la douleur.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:38

Femme ratée, vieille peau, incapable d'un contact direct, prenant son drame pour celui du monde, elle ose déranger les morts sur lesquels je veille. Vieillir s'apprend. Le maquillage bousille la peau et toute femme qui connaît des hommes la tendresse, sait que la chimie tue Le Baiser de Rodin. J'ai entendu quelques mots sur Edith Piaf, ce matin, femme simple priant en chantant. Il se trouve qu'un de mes amis vivait à Lisieux, un ami connu en Afrique qui sut rire avec moi devant les os des reliques, me disant : " Prends ton temps. J'étais comme toi, au départ ".

Les os ? Je ne sais. Comme Une Présence à Lisieux. Mon coeur en fut touché, simplement. Je n'ai rien à faire avec les tempéraments de non passionnés. Je déteste les querelles de bonnes femmes (oui, ce que je pense de la vieille peau). J'aime rire. Hier, j'ai écrit : " Allons, allons, Casimir, parlez! Ils en sont à l'absoute! " ("Casimir mène la grande vie" de Jean d'Ormesson) et soudain, Casimir parla! Un clin d'oeil du coeur en souvenir de mon père, peut-être, en amour pour nos anciens non appelés à franchir le mur du son, immédiatement...

La peau est le miroir de l'âme. Sa texture est la couleur du coeur. La peau blanche saine est fine. La peau noire est plus ferme, bonne dans le jeu des corps. Femme et artiste, j'aime la peau. Elle est comme l'eau légèrement soulevée par le vent, cristal limpide. Effleurer : le regard du sculpteur effleure sans déflorer. Il ne reçoit que ce qui lui est offert, en amour profondément respecteux. Je n'ai que de l'amour à offrir. Tout ce qui n'est pas amour tombe dans le néant.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 17:39

Ami (J'ose ce pas à cause de Jean), vous m'avez accueillie, désespérée, écoeurée par ma vie dans votre Lieu de Silence. Un rire avec vous : il se trouve que lors d'une session sur un chapitre de l'évangile de Jean, en silence, j'ai osé parler de vous et de votre Lieu de Silence à une religieuse bruyante, hélas (tiens, j'entends la voix de Charles de Gaulle), chargée de nous accueillir. Je lui ai donc demandé de communiquer par petits papiers comme je le faisais! Furieuse, elle me répondit : " Je suis un Lieu de Parole"! Croyez-vous qu'elle se prenait pour Le Christ? D'après Monseigneur Aupetit médecin, les malades savent qu'ils déraillent!

Mon Ami, j'ai votre petite lettre chaleureuse envoyée avant mon premier départ pour Le Caire. Elle est avec mes papiers d'identité, une sorte de pilote automatique pour passages de vie difficiles!! Songez que je cherche depuis deux jours Les Hymnes Pascales d'Ephrem de Nisibe, et qu'au même moment pour un inspecteur irrascible, je dois cacher une partie de mes livres! Priez pour moi : tous ces tracas me détounent du centre, de la chapelle romane où Dieu m'attend. " O Toi qui es chez Toi dans le fond de mon coeur"...

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 13:29

Génial! J'ai sous les yeux une série de photocopies au sujet de la naissance de l'écriture et de la place de l'hébreu biblique au sein de cette évolution. Sumer et le sumérien, Akad (akkadien) sont présentes en 3000 avant JC. A Ras Shamra-Ugarit, en Syrie, des recherches sont menées sur l'Ugarit (ougarit) et les débuts de l'alphabet dite cunéiforme, soit tracées avec des clous. La gravure se fait à l'aide d'un clou et d'un marteau. Le droitier prend le marteau dans la main droite et tape des signes avec le clou. Il en résulte des langues se lisant de droite à gauche.

L'Ugarit était utilisé en Egypte à l'époque des hiéroglyphes. Cette langue servait au commerce : elle était donc internationale. Ont été retrouvées des tablettes d'argile. Juste le temps de noter d'autres éléments provenant d'un hors-série d'une revue dont je cherche la référence exacte. "www.exelsior.com".Les autres photocopies ont été faites à la bibliothèque de l'université des jésuites, soit du Centre Sèvres. L'éthiopien est, à peine, évoqué : c'est important pour l'histoire ancienne de L'Ethiopie. Je n'ai pas d'éléments concernant l'évolution de cette langue jusqu'à celle qui est pratiquée aujourd'hui.

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