Quelques auteurs du Proche Orient nous sortiront des brumes de Pôle Emploi.
Il me semble que leurs thérapeutiques sont en lien avec leurs démarches philosophiques, leurs fois,
l'art....
Et j'eus la même intuition à Epidaure où Asclepios (dieu de la médecine) était honnoré.
J'eus aussi le désir de rédiger une thèse en comparant les types de thérapeutiques.
En effet, la médecine grecque comme la médecine proche orientale sont beaucoup plus fines dans leurs diagnostics que la médecine actuelle de L'Occident.
Un roman biographique sur Avicenne peut vous donner de grandes lignes sur son art de soigner.
Paru en poche Folio, " En route vers Ispahan " de Sinoué.
Avicenne est Ibn Sina. Il a vécu de 980 à1037.
Averroès est Ibn Rushdt et a vécu entre 1126 et 1198.
Je vous donne une référence qui permet d'entrer plus en profondeur:
" Avicenne et Averroès" sous titre " Médecine et Biologie dans la civilisation de L'Islam" de Paul Mazliak ed Vuibert/Adapt.
Même le roman évoqué plus haut permet de percevoir l'écoute du corps du patient. L'association de la pulsation et de mots prononcés est une chose que nos médecins ne savent plus faire : le diagnostic!
Médecine, philosophie, spiritualité ne font qu'un.
Savants du Proche Orient et penseurs d'Europe avaient des échanges.
Nos penseurs sont en désaccord. Thomas d'Aquin a rédigé " Contre Averroès" ed Flammarion poche.
Thomas d'Aquin ne me donne que sa date de mort : 1274. Il devait beaucoup manger, et dut faire creuser un demi cercle dans son bureau d'où il écrivit La Somme (trois tomes).
Averroès a notamment écrit : " Discours décisif ", " L'intelligence et la pensée", " La raison et L'Islam " (ou titre proche). Ces ouvrages sont parus en poche.
D'autres références pourraient vous ennuyer.
Pour Leïla, j'indique : " Le voyage soufi d'Isabelle Eberhardt " de Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu ed Joëlle Losfeld.