Que se passe-t-il dans la tête des fous qui présentent des degrés de souffrance intolérables, transformant dieu en un monstre?
A une carmélite qui lui parlait du purgatoire, Thérèse de Lisieux lui disait qu'elle prendrait l'ascenseur direct pour Le Ciel!
Quelle idée de mêler l'espace et le temps au divin, et d'inventer des lieux de torture? A ce stade, il s'agit, peut-être des dieux à barbiches mais pas de celui des chrétiens.
Allons, allons, reprenons un peu de distance avec cettte merveilleuse intention de messe : " pour les âmes du purgatoire, donnée par les voisins!" Rire est sanctifiant.
L'exégèse chrétienne nous situe dans le septième jour de l'archétype de la création de La Genèse, les six premiers jours étant la semence et le septième celui de la récolte.
Le mot " katabolein" me revient en mémoire : je l'avais savouré dans une session d'exégèse. "Dès avant le lancement du monde," tel celui d'un ballon : j'ai mes prises de notes dans des cahiers précieux où j'écrivais que nous étions au soir du septième jour, le shabbat des juifs. La résurrection Christique irradie tout l'univers et toute l'humanité, alors, adieu aux histoires de purgatoires mal comprises comme le sont les nuits spirituelles qui ne sont que brasier ardent de soif de L'Aimé.
En fabriquant un dieu monstrueux, l'on est coupable de la désespérance et de suicides.
Comme Christian de Chergé, pensons au bon larron le plus grand des saints qui avait braqué l'équivalent des banques d'aujourd'hui, et sans doute tué quelques gêneurs sur son chemin...