23 octobre 2008
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Nomade, je ne possédais rien et ne voulais rien posséder. Je suis rentrée en France pour reprendre des études doctorales, tout en travaillant la nuit à l'hôpital pour les financer. Je vivais sous les toits avec des amis nomades, avec des amants, avec mes travaux de recherche, ma sculpture, mon travail en chant lyrique.
Une tragédie est tombée sur ma famille, et " l'on " s'appuya sur moi, si bien que j'en tombai malade. J'étais descendu à 33kg, n'étais qu'en survie. Une amie vit que mon cactus était mort, et désolée par ce qu'elle éprouvait, elle commenta : " cela sent la mort, ici " Nul ne me protégea de mon tempérament humanitaire, de son utilisation dans ma propre famille où il était voué à l'échec. Les décès, les graves maladies marquent à vie. Il faut apprendre à se couper de ces proches toxiques malgré eux, de reprendre sa vie telle qu'elle serait si nulle tragédie de l'avait entachée. Le logis d'un nomade agonisant sous le poids des tragédies est dans un désordre qui sont comme des larmes non versées, dans un chaos à l'image de la sensation d'absurde dans la vie.
J'essaie de travailler par le vide mais c'est long. Je pense à Isabelle Eberhardt passionnée, mystique, sans argent, luttant contre le désespoir. Je vis comme elle, dépassant les drames familiaux pas étapes, osant à nouveau vivre, m'aimer ( ce qui m'est difficile) donner et recevoir de l'amour. Un proberbe moba indique que l'état d'une case reflète celui de son coeur.
Une tragédie est tombée sur ma famille, et " l'on " s'appuya sur moi, si bien que j'en tombai malade. J'étais descendu à 33kg, n'étais qu'en survie. Une amie vit que mon cactus était mort, et désolée par ce qu'elle éprouvait, elle commenta : " cela sent la mort, ici " Nul ne me protégea de mon tempérament humanitaire, de son utilisation dans ma propre famille où il était voué à l'échec. Les décès, les graves maladies marquent à vie. Il faut apprendre à se couper de ces proches toxiques malgré eux, de reprendre sa vie telle qu'elle serait si nulle tragédie de l'avait entachée. Le logis d'un nomade agonisant sous le poids des tragédies est dans un désordre qui sont comme des larmes non versées, dans un chaos à l'image de la sensation d'absurde dans la vie.
J'essaie de travailler par le vide mais c'est long. Je pense à Isabelle Eberhardt passionnée, mystique, sans argent, luttant contre le désespoir. Je vis comme elle, dépassant les drames familiaux pas étapes, osant à nouveau vivre, m'aimer ( ce qui m'est difficile) donner et recevoir de l'amour. Un proberbe moba indique que l'état d'une case reflète celui de son coeur.