Reconnue, estimée par un groupe d'auditeurs et par des conférenciers : voici des gens qui n'ont jamais posé l'étiquette folie sur moi,des gens pour qui ma parole a un sens et est écoutée avec intérêt. Nous sommes en des lieux où nous tentons d'entendre...
Maman, Oui, vous êtes ma mère et je sais que je fus dans vos entrailles. Non, vous ne connûtes point d'autre homme que mon père, mais vous devez le prouver depuis le caveau de famille puisque le livret de famille a disparu dans le chaos des rangements...
Dans un magasin d'informatique, j'ai demandé un driver équivalent à celui qui ne fonctionnait pas, qui relie la livebox à la tour. Il me faudra demander à Orange pourquoi j'ai ce problème, car l'ordinateur est d'excellente qualité. J'ai vérifié ce qu'il...
Mi-juin : pas d'emploi. Le coach a besoin d'avoir de quoi vivre et ses prestations ne sont pas prises en compte par un " machin" du style Pôle Emploi ou collectivité locale. Quadrature du cercle : je n'ai pas les moyens de payer. Pas de réseau professionnel...
Comme un infini besoin de paix en cette nuit où le sommeil se fait absent. Une ruelle d'un village du rif marocain sous mes yeux, l'escalier bleu clair au soleil devient bleu nuit en tournant dans l'ombre. Il est surplombé de quelques feuilles vert foncé...
Merci Pascale, Camée et en sanglots, je reste bouleversée par la justesse de ta perception, par tes mots : " il n'y a plus de joie". Effectivement, je suis cassée, totalement cassée, ignorant où je vais et pourquoi je suis encore en vie, sachant que je...
Permettez-moi de citer un jésuite au sujet de l'enfer qui est né d'un contresens des écritures : "En ce domaine plus qu'en tout autre, il nous faut partir et repartir sans cesse du centre de la Foi. Or,là, il n'y a pas, il n'y a jamais eu, il n'y aura...
Nomade en quête de cailloux comme Théodore ou Teilhard de Chardin, je fouille parfois mes multiples sacs. Sept cent millions de camés qui crient " et moi, et moi, émoi"....Du fond d'un sac magique est sorti une plaque presque intacte d'urbanyl 20 (l'urbanyl...
Quelques mots : je suis encore sous les effets de la came d'hier et je me rendors, épuisée. Sale affaire.Des réponses de noctambules à mes commentaires, des réponses qui bouleversent mon coeur. Savez-vous que chez les narcotiques anonymes, les gens ont...
Mon Dieu, Mes mains se posent en douceur sur l'argile ocre, mes mains me sculptent doucement, la tête sur l'épaule d'Apollon, vêtu de sa galabeya blanche. Son regard bleu à profondeur abyssale croise le mien et les larmes, à peine écloses. Doucement,...
Promenons-nous ensemble si vous le voulez bien. Un livre m'inspire et j'ai plus d'éléments dans ma bibliothèque mais je n'ai pas, d'emblée, aperçu ces autres incunables. Me voici en compagnie de Lou Andréas Salomé, femme captivante dont je me sens proche...
Je me bats contre cette étiquette. Il me suffit de replacer correctement l'axe de ma sculpture. Elle ne s'effondrera plus. Je tente de me réparer, de me sculpter, à nouveau, avec un axe qui part du tréfonds, de ma chapelle romane intérieure où Dieu se...
Certains lecteurs à qui je fais suivre mes articles pour qu'ils ne se fassent pas " chier" à les chercher. Pascale, n'as-tu pas compris la délicatesse de mon geste? Je suis hypersensible et je n'apprécie pas certains reproches, ni l'indélicatesse de me...
Comment vivre sans penser, sans étudier sans cesse? Je ne puis fonctionner autrement, et j'avais laissé un article rigolo , ce matin, car le bouquin abusait de termes complexes. En revanche, l'ouvrage était au programme de mes études. Je ne vous ai pas...
Je craque. Bloguer, débloguer, crever de solitude et d'une sensation d'absurdité. Je suis bloquée par Le Kamarad Ordinateur. Je ne sais pas si je continurai à écrire. Si je suis en sanglots chez moi, et si je fais des overdoses de came, nul ne se sait...
Il me faudrait vous faire entendre l'émission radiophonique que j'écoute sur l'art contemporain à Versailles. Il semblerait que des urinals puissent être des oeuvres d'art, ce qui n'autorise pas Le Prince de Bourbon Parme de commettre des fautes d'usage...
Mon enfant, Toujours ton regard d'innocence blessée, brisée. Calcutta est violente et il n'y a pas que des " files indiennes". Déjà, j'ai conté ton histoire, la mort de ton père conducteur de rickshaw Ton père écrasé sur le pont d'Howrah. Les poumons...
Instants de terreur : ma sagesse est partie par la fenêtre, laissant entrer une armée de diablotins, l'un me parlant de recherche d'emploi, l'autre riant de mon vieillissement, un autre me traitant de charogne, l'un d'eux se voulant consolant me promettant...
Je suis si âgée que j'ai de la peine à comprendre les inquiétudes sur mes écrits nocturnes. Quand des sans abri ont besoin d'une aide, il convient de demander si notre inteprétation est conforme ou non au désir de vie d'un sans abri. Ayant travaillé au...
Une vie foutue, l'emploi sinistré, des stages bidons pour trouver un emploi alors que, jadis, sans stage et moins compétente, je trouvais aisément un emploi. La charité? J'ai oublié de la demander pour moi. Le troc est inégal : j'ai donné sans compter...
Le roseau pensant tente de se dominer ou il n'est qu'un animal réduit à des instincts avec cette étrangeté qui n'existe pas dans le monde animal, la méchanceté, triste spécialité humaine. A chacun de méditer. Je passe mon temps à écraser mes émotions...
Le travail de Liza est proche de celui que je tente en sculpture, raison pour laquelle mes commentaires tiennent du commentaire de collègue d'atelier. Liza peint des demi-nus avec une grande sensibilité qui vient d'elle-même, une bonne technique du dessin...
Nadianne n'est-elle pas la seule à avoir tenter de souligner mes compétences, ce qu'elle peut continuer à faire sans hésiter? Je vous précise que dans le jargon actuel, les compétences sont des savoir faire (pardon pour ce barbarisme), soit enseigner,...
La radio me projette à Calcutta, à ces balbutiements de l'ami qui tient la main d'un proche aux derniers instants de son existence, l'ami qui donne son coeur, tout son coeur, dans la présence totale à l'autre. Rien de triste mais la fine pointe de l'amour...
Merci à ceux qui sont venus après mon dernier article. J'ai dû me droguer un peu fort pour surmonter la panique liée à l'absence d'emploi. Je reste soucieuse et suis coltarisée. Le chômage est intolérable puisqu'il nous laisse sans moyens de vivre, sans...